Angola: Le Conflit à UNITEL attend une autre décision du tribunal arbitral

Vidatel et Geni comprennent que PT Ventures a perdu le droit de percevoir ladite indemnité, en nommant trois administrateurs en 2019, puisque la contrepartie avait été déterminée fin 2018, compte tenu de la perte, en 2006, de ce droit de nomination.

«L’indemnisation correspond à la perte totale et permanente du droit de nommer trois administrateurs. Cependant, PT Ventures, en 2019, a déjà nommé trois administrateurs, donc il ne peut plus recevoir cette compensation, il recevrait une compensation pour quelque chose qu’il a déjà récupéré. Pour cette raison, un processus d’arbitrage est en cours au CCI », détaille une source familière du processus.

À l’époque, les trois autres actionnaires ont opposé leur veto à ce droit de PT Ventures car cette société passait sous le contrôle de l’Oi brésilien, ce qui a été interprété comme une violation du pacte d’actionnaires.

Les 350 millions de dollars américains sont, en outre, le seul montant que PT Ventures doit recevoir, à la suite de la décision de février 2019 du JRC qui a déterminé que PT Ventures, désormais sous le contrôle de Sonangol, a reçu environ 600 millions de 3 milliards de dollars qu’il exigeait des autres actionnaires.

A cette occasion, la CCI a condamné les actionnaires Vidatel, Mercury (Sonangol) et Geni, solidairement, à verser 330 millions d’euros d’indemnisation à PT Ventures pour perte de droits, en plus d’un autre versement d’un montant de 314 millions d’euros. euros en compensation du dividende manquant. Cependant, le montant de l’indemnisation aura déjà été payé par Unitel.

Les 330 millions d’euros, cependant, sont à la base de la récente décision de la Cour suprême des îles Vierges britanniques (BVI) à laquelle PT Ventures a fait appel de la décision de la CPI. Compte tenu de la saisie préventive des actions de Vidatel par le Cour de Luanda, BVI, comprenant que la société d’Isabel dos Santos aurait des difficultés à payer sa part des 330 millions d’euros, a décidé de nommer un administrateur judiciaire qui en conservera le contrôle préventive de participation et, séquentiellement, avec la responsabilité de collecter les droits et de payer les devoirs de Vidatel.

Malgré la confirmation des valeurs déterminées par la CPI, les BVI ont décidé que la décision finale de la juridiction supérieure devait être attendue, en l’occurrence le Tribunal de La Cassation de Paris (deuxième instance), avec la possibilité d’un troisième recours si les parties n’arrivent pas. d’accord. «C’est un processus qui devrait encore prendre du temps», explique la source VALOR.

Sonangol, quant à elle, détient PT Ventures depuis janvier de cette année, devenant ainsi titulaire des droits des 350 millions de dollars en question. En ce sens, la compagnie pétrolière a commencé à défendre des positions contraires à celles qu’elle défendait avant même l’acquisition susmentionnée, position justifiée par la nécessité de créer les conditions permettant un consensus entre les actionnaires.

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