«Des marchés ont été attribués à certaines entreprises de l’ordre de 500 millions d’euros, sans appel d’offres public et des prix au Mw environ le double de ceux contractés avec Aenergy en 2016-2017», détaille l’entreprise, faisant référence à l’embauche de l’entreprise portugaise MCA, qui a bénéficié d’un contrat pour l’installation de panneaux photovoltaïques et de centrales pour générer 370 mégawatts sans appel d’offres.
Le projet était budgétisé à 523 millions d’euros et les responsables du MCA le décrivent comme «le plus grand programme d’intervention en matière d’énergie publique et renouvelable en Afrique subsaharienne». Dans le secteur de la construction, poursuit Aenergy, il y a des entreprises qui ont signé des contrats gouvernementaux d’une valeur de plus d’un milliard de dollars, sans appel d’offres.
Dans une note envoyée à la Télévision publique d’Angola (TPA), la société qui a vu les contrats résiliés unilatéralement par les autorités angolaises, avant que l’attribution directe ou «contrat simplifié» ait été le modèle préféré, a suivi depuis 2017. «Le gouvernement n’utilise pas le procédure d’appel d’offres public », insiste-t-il, observant précisément l’appel des autorités à l’argument de l’absence d’appel d’offres public pour la résiliation unilatérale du contrat qu’il avait avec l’entreprise.
Aenergy rappelle également que la Télévision Publique d’Angola (TPA) a diffusé un article de désinformation sur l’entreprise dans la semaine suivant la présentation, devant le tribunal nord-américain, de pièces justificatives sur la manière dont le matériel «détenu illégalement et déposés sous la garde d’Igape ont été transportés sans autorisation légale des installations de Prodel-EP à Camama à Lubango »