Angola: le Parlement a besoin de fonds pour payer les dettes de santé et d’entretien des bâtiments

L’avis est contenu dans le projet de résolution qui approuve les recommandations de l’Assemblée nationale au budget de l’État (OGE) de 2021, qui a été adoptée avec 141 voix pour, 46 contre et 5 abstentions.
 
Dans le document, les députés mentionnent également que des fonds sont nécessaires pour acheter du matériel de biosécurité en raison de la pandémie de covid-19.
 
Dans le domaine de la planification et des finances, il a recommandé que les subventions pour l’énergie et les carburants ne soient pas supprimées, « pour éviter la hausse des prix et des coûts pour les activités maritimes, portuaires, de pêche, agricoles et connexes, afin d’encourager les entreprises nationales ».
 
Le gouvernement angolais analyse depuis quelques années le retrait de la subvention aux carburants, qui coûtait à la compagnie pétrolière étatique environ 1,6 million d’euros par an, selon informé en septembre, le président du conseil d’administration de Sonangol, Gaspar Martins.
 
Il a été recommandé aux départements ministériels d’écouter les partenaires sociaux pendant le processus de préparation de l’OGE, en vue de partager les informations pour une meilleure allocation des fonds, avec la définition des priorités appropriées.
 
Il a également été recommandé à l’exécutif de suivre l’évolution du prix du baril de pétrole sur le marché international et «s’il y a un changement brutal, proposer une révision budgétaire».
 
L’OGE de l’exercice 2021, avec des revenus et dépenses fixes estimés à 14,7 milliards de kwanzas (19,3 milliards d’euros), a été préparé avec le prix de référence de 39 dollars le baril de pétrole, reflétant un augmentation de 9,9% par rapport à l’OGE révisé en vigueur.
 
Le document recommandait pour le domaine de la diplomatie angolaise, qu’à partir de 2021, toutes les recettes résultant des paiements effectués dans les missions diplomatiques, consulaires et les représentations commerciales, y compris celles résultant de la restitution de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), le cas échéant, devraient dans les recettes par nature économique de l’unité budgétaire du ministère des Affaires étrangères.
 
«Que tous les responsables des missions diplomatiques et consulaires qui ne sont pas responsables des ressources financières et patrimoniales allouées aux unités budgétaires respectives soient tenus pour responsables, sur la base de la loi», lit-on dans le projet de résolution.
 
Lors de la phase de discussion dans la spécialité, la secrétaire d’État au Budget public et à l’investissement, Aia-Eza da Silva, a critiqué le manque de responsabilité du ministère des Affaires étrangères dans les fonds alloués au règlement des dettes des missions diplomatiques angolaises.
 
Dans le domaine de l’action sociale, de la famille et de la promotion de la femme, les députés angolais ont recommandé que, dans le cadre du programme de logement, une solution soit trouvée pour la réinstallation d’environ 3 000 familles déplacées il y a plus d’une décennie de l’ancien «Chicala», sur l’île de Luanda, qui sont dans une situation vulnérable.
 
Le renforcement de la flotte de bus des opérateurs de transports publics, dans la ville de Luanda, pour réduire les longues files de passagers aux arrêts, a également été l’une des 121 recommandations formulées par les députés.
 
 
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