Le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Francisco Queiroz, a déclaré lundi que le processus d’enquête et de certification des décès de victimes de conflits politiques était mené avec rigueur, pour éviter les duplicatas ou d’autres types de fraude.
Le responsable a fait cette déclaration à l’issue d’une visite à la base centrale de la Commission d’enquête et de certification des décès de victimes de conflits politiques (CAVICOP) en Angola, située à l’Arena de Kilamba, à Luanda.
Selon le ministre, lorsque le requérant arrive, il subit d’abord un dépistage pour voir si le nom de la personne décédée est déjà dans la base de données.
S’il apparaît, a-t-il ajouté, le requérant pourra obtenir le certificat de décès, par l’intermédiaire de la Commission multisectorielle créée par le Président de la République, João Lourenço.
Il a expliqué que le certificat de décès serait délivré comme si c’était le médecin qui certifiait que la personne est réellement décédée, mais dans ce processus, le CAVICOP fait ce travail.
Il a envisagé la probabilité de commencer, cette semaine, la remise des dépouilles des victimes des conflits politiques aux familles, pour les obsèques conformément à la tradition de chaque victime, un processus dans lequel l’Etat soutiendra dans la question des urnes.
Francisco Queiroz a souligné que la construction du monument à Boavista, pour honorer les victimes des conflits politiques, sera le point culminant de tout le processus.
Parallèlement, Laurinda Xavier da Costa, qui a salué la décision du Président de la République à ce sujet, a déclaré qu’elle s’était rendue à la base centrale de la Commission d’enquête et de certificat de décès de victimes de conflits politiques (CAVICOP) pour demander les certificats de décès de deux frères.
Elle a précisé que l’un des frères était membre de la 9e brigade – une unité d’infanterie motorisée impliquée dans les événements du 27 mai 1977- et est mort dans la province de Moxico, tandis que le second est mort lors d’une embuscade en route vers Lunda Norte, en 1992.
Par ailleurs, le citoyen Gomes Domingos Alexandre a expliqué qu’il était allé requérir les certificats de deux frères appartenant aux FAPLA dissoutes, dont l’un est décédé à Huambo et l’autre à Huíla.
Il a salué l’initiative présidentielle, ranimait l’espoir des proches des victimes des conflits politiques qui n’avaient plus d’espoir voir ce processus être réalisé.