Angola: Le Ministère des Finances dénonce une mauvaise interprétation de la dette publique

  1. Le ministère des Finances a pris note, avec inquiétude, d’une information qui circulait avec une interprétation erronée du sens des propos du ministre des Finances lors de sa récente intervention à l’Assemblée nationale, lors du vote final sur la Budget général de l’État – OGE 2021.

2. Il est donc nécessaire de clarifier ce qui suit:

I. L’approche de la dette publique doit s’inscrire dans les canons de la science économique, avec une différenciation entre la dette financière et la dette commerciale. De cette manière, il semble important de noter que la référence à la dette financière fait référence aux titres de créance (obligations, bons du Trésor et euro-obligations) et aux crédits contractés avec des banques angolaises, internationales et des organisations multilatérales. À son tour, la dette commerciale fait référence aux frais encourus par l’État pour les travaux ou le paiement de biens et de services. En raison de la longue période pendant laquelle cette dette s’est accumulée, il a été convenu de la désigner comme «arriérés».

II. En 2018, le secrétaire d’État aux Finances et au Trésor de l’époque, actuellement ministre des Finances, a coordonné la création du Groupe technique d’appui au prêteur de l’État, dans le but de mettre en œuvre la stratégie de régularisation des retards de paiement. L’un des principaux axes de travail de cette stratégie consistait à auditer la créance revendiquée qui n’était pas enregistrée dans le système, avant sa reconnaissance. À partir de ce processus, il a été constaté à l’époque qu’environ 25% de la créance réclamée ne répondait pas aux hypothèses de sa validation.

III. L’observation récente du ministre des Finances, dans son intervention à l’Assemblée nationale, faisait essentiellement référence à la «dette financière», dont le processus de passation de marchés obéit à des préceptes juridiques stricts qui garantissent sa régularité.

IV. Le ministère des Finances considère que la recherche continue d’amélioration de la qualité des dépenses est essentielle et appelle les gestionnaires publics à se conformer strictement aux règles d’exécution du budget de l’État.

BUREAU DE COMMUNICATION INSTITUTIONNEL ET PRESSE à Luanda, 16 décembre 2020.

 

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